Quand s’inquiéter en CP ? Nos conseils

Nos conseils pour savoir quand s’inquiéter en CP

Votre enfant quitte l’école maternelle pour l’élémentaire. Comme vous le savez, le CP est une classe charnière. Votre petit écolier découvre une nouvelle posture d’élève et de nouvelles manières d’apprendre. Il est donc nécessaire que vous suiviez sa scolarité de près pour déceler d’éventuelles difficultés le plus tôt possible. Découvrez nos conseils pour savoir quand s’inquiéter en CP.

Points de vigilance pour savoir quand s’inquiéter en CP

Les difficultés rencontrées par les élèves à l’école peuvent être épisodiques et surmontées par un soutien particulier de la part de l’enseignant. Elles ne traduisent donc pas toujours de véritables troubles de l’apprentissage. Les attentes institutionnelles détaillées dans les documents officiels concernent les compétences acquises par l’enfant en fin de CP. Inutile donc de s’alarmer si votre enfant ne sait pas lire dès le premier trimestre de son année de cours préparatoire.

Pour autant, il n’est pas rare que des troubles soient décelés au CP, à l’occasion du début des apprentissages fondamentaux. Voici les principales difficultés que votre petit écolier peut rencontrer et comment les détecter.

La dyslexie

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage du langage écrit. Elle désigne les difficultés à coder les lettres en sons lors d’exercices de lecture. L’élève confond alors des lettres qui ont un son proche. Lorsqu’il s’agit de difficulté à écrire les sons entendus, on parle de dysorthographie. Ces différents symptômes associés peuvent mettre à mal la progression de votre enfant dans le programme de lecture de CP.

Pour savoir quand s’inquiéter en CP, voici quelques repères : 

  • Votre enfant ne comprend pas le système d’écriture, il ne fait pas le lien entre les signes écrits (les lettres) et le son qu’ils produisent.
  • Il confond systématiquement les sons proches (« b » et « p », « t » et « d », « f » et « v »…).
  • Il présente des difficultés persistantes à différencier visuellement « b » et « d », « p » et « q », « m » et « n ».
  • Il n’arrive pas à distinguer les lettres ou syllabes ayant un ordre de succession varié. Par exemple, il ne voit pas la différence entre « on » et « no » ou « oin » et « ion ».

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La dyscalculie

La dyscalculie, fréquemment associée à la dyslexie, désigne un trouble de l’acquisition des faits numériques et arithmétiques. Elle peut mettre votre enfant en échec dans ses apprentissages du programme de mathématiques de CP.

Notez ces quelques points de vigilance pour savoir quand s’inquiéter en CP :

  • Votre enfant a des difficultés à retenir les opérations simples, comme 1+1=2.
  • Il a du mal à comprendre un problème de mathématiques adapté à son âge et à son niveau de classe.
  • Il ne sait pas compter le nombre d’objets dans une collection en les pointant du doigt et ne connaît pas la comptine numérique (réciter les nombres les uns après les autres sans se tromper).

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La dyspraxie

La dyspraxie désigne des difficultés à opérer des gestes intentionnels. Elle peut se repérer dès la maternelle dans un manque d’habileté en graphisme par exemple.

Pour savoir quand s’inquiéter en CP, voici ce que vous pouvez observer :

  • Votre petit présente des cahiers brouillons et peu soignés.
  • Il a des difficultés à écrire les lettres et tous les gestes d’écriture sont lents et malhabiles. La crispation de sa main sur le stylo lui cause des douleurs.
  • Il a du mal à se repérer dans un texte.
  • Ses difficultés dans les gestes moteurs d’écriture contrastent avec un langage oral riche et une bonne capacité de raisonnement.

La précocité intellectuelle

On parle couramment de précocité intellectuelle lorsqu’un enfant obtient un score supérieur à 130 au test de QI WISC II. Elle est généralement caractérisée par d’importants contrastes dans les résultats et les comportements des enfants.

Alors, quand s’inquiéter en CP ? Soyez attentifs à l’association de ces signes : 

  • Votre petit CP présente des troubles de l’attention et une attitude d’opposition.
  • Il dort mal, refuse d’aller à l’école et se sent anxieux.
  • Son langage est très riche et s’est développé précocement.
  • Il a appris à lire et à compter plus tôt que la moyenne.
  • Il se montre très curieux de tout, surtout sur des questions abstraites et sur des sujets métaphysiques.
  • Ses performances sont très variables selon le contexte et les tâches qui lui sont proposées. Il peut réussir aisément un problème difficile, mais échouer dans les problèmes les plus simples.

Le trouble de l’attention

Le trouble de l’attention, aussi appelé TDA/H, se traduit par 3 symptômes : 

  • Un déficit de l’attention. L’enfant est incapable de se concentrer sur une tâche et de maintenir son attention sur une tâche.
  • Une hyperactivité motrice avec difficulté à tenir en place.
  • L’impulsivité. L’enfant n’arrive pas à attendre son tour en classe et a du mal à gérer sa frustration. 

Interlocuteurs pour accompagner votre enfant en difficulté au cours préparatoire 

Les difficultés d’apprentissage chez les jeunes élèves sont généralement repérées par les enseignants, au cours des activités proposées à l’école. Cependant, les parents peuvent aussi remarquer certains obstacles à la scolarité de leur enfant. Après avoir fait un point avec l’enseignant sur les observations menées en classe, vous pouvez rencontrer le psychologue et le médecin scolaire. Voici les professionnels vers lesquels vous pouvez être orienté à la suite des premières constatations.

L’orthophoniste 

La consultation d’un orthophoniste est conseillée lorsque : 

  • Vous constatez un retard ou des difficultés persistantes dans l’apprentissage de la lecture, de l’orthographe et du calcul. 
  • Vous suspectez une dyslexie, dysorthographie ou dyscalculie. Pour savoir quand s’inquiéter en CP, prenez également en compte les éventuels troubles du langage oral observés en maternelle.

Le rendez-vous avec l’orthophoniste est prescrit par un médecin qui recevra les résultats des tests effectués et les propositions de réponses thérapeutiques.

Le psychomotricien

Un bilan psychomoteur peut être une solution adéquate si : 

  • Vous suspectez une dyspraxie chez votre enfant.
  • Vous notez une maladresse dans les capacités motrices de votre enfant.
  • Un retard ou un trouble de l’acquisition du schéma corporel, de l’orientation dans l’espace et le temps et de la latéralisation ont été constatés.

L’ORL

Voici quand s’inquiéter en CP et demander l’avis d’un ORL :

  • Vous avez un doute sur la qualité de l’audition de votre enfant.
  • Il souffre de nombreuses otites successives.
  • L’acquisition du langage oral est troublée.

L’ophtalmologue

Les difficultés de votre enfant peuvent également être dues à des problèmes de vision. Découvrez quand s’inquiéter en CP et solliciter un examen ophtalmique :

  • La position de votre enfant pour lire est mauvaise. Il s’approche très près de la feuille et a du mal à lire de loin.
  • Il se plaint de maux de tête en fin de journée.
  • Vous constatez une baisse de son acuité visuelle.

Le psychologue

Un psychologue peut mener avec votre enfant des tests d’intelligence et/ou de personnalité ont été notés :

  • Un des différents troubles possibles des apprentissages. 
  • Des observations faisant penser à une déficience mentale ou un développement intellectuel précoce.
  • Tout symptôme ou comportement alertant sur la souffrance psychologique de l’enfant.

Le pédopsychiatre

Enfin, vous savez quand vous inquiéter en CP et vous pouvez décider de vous orienter vers le diagnostic d’un pédopsychiatre si :

  • Vous remarquez chez votre petit un trouble de l’humeur ou un trouble envahissant du développement. 
  • Une situation d’échec scolaire dénotant avec une réussite antérieure.

Vous l’aurez compris, de nombreux signes sont à prendre en compte pour savoir quand s’inquiéter en CP. Les points les plus importants à retenir sont l’attention qu’il convient de porter à la scolarité et au comportement de votre petit CP, ainsi qu’une bonne communication avec son enseignant. Ce dernier ne pose pas de diagnostic quant aux possibles troubles vécus par votre enfant. Cependant, il pourra estimer si un soutien scolaire suffit pour redresser la barre ou vous orienter vers des praticiens spécialisés en cas de besoin.



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