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La société au XIX e siècle

La révolution industrielle – XIX ème siècle cm2- cycle3 Exercices: Documents et questions sur la société au XIX e siècle

La société au XIX e siècle

La journée d’un bourgeois au XIX e siècleIl n’est que 5h30 et Monsieur Bourgeois se lève et se prépare pour aller travailler, après s’être habillé de vêtements sombres et fonctionnels il quitte son quartier et part rejoindre ses ouvriers.

Reconnu en tant que Patron dans une grande entreprise de textile il passera le reste de la matinée à donner des ordres.

Après être revenu de son travail, il demandera à un artiste de lui faire son portrait pour être mis en tant que décoration dans sa demeure. Il s’accordera de nombreux loisirs comme la chasse, les promenades, et pour finir il organisera un grand banquet aidé de ses nombreux domestiques, banquet constitué de viandes arrosées en sauces et riche en graisse, pour y annoncer le mariage de sa fille avec le fils d’un autre bourgeois riche.

Le travail des enfants dans les usines
« Il faut voir les ouvriers arriver chaque matin et partir chaque soir. Il y a parmi eux une foule de femmes pâles, maigres, marchant pieds nus dans la boue, et qui portent renversé sur la tête, lorsqu’il pleut, leur tablier, et un nombre plus considérable de jeunes enfants sales, couverts de haillons. A la fatigue d’une journée démesurément longue, puisqu’elle est de quinze heures, vient se joindre pour ces malheureux celle de ces allers et retours si pénibles. »D’après L.R. Villermé, La vie ouvrière au XIXè siècle, 1840.
Victor Hugo, témoin de son temps. Vallée d’usines en 1838« Le soir vient. Le paysage prend tout à coup un aspect extraordinaire. Voici un effrayant chandelier de quatre-vingts pieds de haut qui flambe. Plus loin, il y a une gueule pleine de braise qui s’ouvre et se ferme brusquement et d’où sort par instants avec d’affreux hoquets une langue de flamme. Ce sont les usines qui s’allument. Toute la vallée semble trouée de cratères en éruption. On croirait qu’une armée ennemie vient de traverser le pays, et que vingt bourgs vous offrent dans cette nuit ténébreuse tous les aspects de l’incendie, ceux-là embrasés, ceux-ci fumants, les autres flamboyants. Un bruit farouche et violent sort de ce chaos. Les routes, les scies, les chaudières, les balanciers, tous ces monstres de cuivre et de tôle que nous nommons des machines et que la vapeur fait vivre d’une vie effrayante et terrible, mugissent, sifflent, grincent, râlent, reniflent, aboient, glapissent, déchirent le bronze, tordent le fer, mâchent le granit, et, par moments, hurlent avec douleur dans l’atmosphère ardente de l’usine, comme des dragons dans un enfer. »

D’après une lettre de Victor Hugo, 1838

Au milieu du XIX siècle, le travail des ouvriers est très rude. Poussés par la misère, beaucoup de femmes et de très jeunes enfants doivent aller travailler dans les usines et les mines. Les journées de travail dépassent souvent dix heures et il n’ y a pas de congés. Les accidents du travail sont nombreux notamment dans les mines ou les coups de grisou sont des explosions meurtrières. Les salaires sont faibles. Le logement des ouvriers est souvent misérable et ne s’améliore que lentement. Les villes industrielles sont parfois malsaines. Les crises économiques les précipitent dans le chômage

La grande bourgeoisie est dominante dans la société avec des revenus élevés. Elle est composée de banquiers, de grands négociants, des industriels, des hauts fonctionnaires ou des capitalistes. Ils vivent dans les beaux quartiers ou dans les hôtels soignés par de nombreux domestiques. Ils vénèrent l’argent.

La moyenne et la petite bourgeoisie sont composées de petits patrons de l’artisanat et du commerce : les avocats, les médecins, les employés et les instituteurs. Ils ne sont pas tous riches mais se distinguent des ouvriers. Ils défendent le libéralisme.

Les ouvriers travaillent dans des usines avec des machines. Ils travaillent de 12h à 15h pendant 6jours, environ 72h par semaine, sans vacances, dans des conditions extrêmes. Ex : le bruit, Les maladies se développent vite comme la bronchite, rhumatismes, tuberculose, … .

Les aides sociales sont créées progressivement car les salaires sont insuffisants. Les ouvriers s’organisent et s’entraident.

Les enfants Les patrons emploient volontiers les enfants car leur salaire est moindre que celui d’un adulte. Ils travaillent souvent dans les mines. Leur petite taille leur permet de se glisser dans les galeries étroites. Ils poussent les wagonnets de charbons, sont exposés aux mêmes risques que les adultes et vivent dans des conditions très pénibles pour leur âge.

Les paysans travaillent dans les champs, au rythme de la nature. Beaucoup partent en ville : c’est l’exode rural. Leur nombre a considérablement diminué.

1/ Quelles sont les différentes classes qui peuplent la société française ?

2/ Quelles sont les conditions de vie des ouvriers ?

3/ Que peux-tu dire du quotidien des bourgeois ?

4/ A ton avis, Pourquoi les enfants travaillaient-ils dans les usines au lieu d’aller à l’école ?

5/ Décris un bourgeois et un ouvrier

Un bourgeois : ……

Un ouvrier : ……



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