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Marianne et le drapeau national dans les œuvres d’art – Ce1 – Ce2 – EMC – PDF à imprimer

Fiche de préparation, séquence, séances, exercices pour le ce1 et ce2 – EMC

Sensibilité : Se sentir membre d’une collectivité

Objectif général : Identifier les symboles de la République présents dans l’école

Objectifs spécifiques :

Identifier Marianne, le drapeau national dans les œuvres d’art.

Exprimer et partager ses émotions face à une œuvre d’art.

Connaissance pour l’enseignant :

Marianne : Marianne est une jeune femme qui porte un bonnet phrygien. C’était le bonnet porté par les esclaves affranchis (qui se sont libérés) en Grèce et dans la Rome antique.

Marie-Anne était un prénom très répandu au XVIIIe siècle. Les historiens pensent que ceux qui étaient contre la Révolution ont donné à ce mouvement un prénom féminin pour se moquer de lui. Ils ont raté leur coup ! Car Marianne est aujourd’hui un symbole très fort de la République. Son buste trône dans toutes les mairies, il figure aussi sur les timbres et les pièces de monnaie. Des actrices célèbres ont même posé pour représenter la Marianne de la République : Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, Laetitia Casta…

Le drapeau tricolore : Trois bandes verticales et trois couleurs : bleu, blanc et rouge. Ces trois couleurs ont été choisies en 1789, pendant la Révolution française. Avant, le drapeau français était complètement blanc, il représentait la monarchie. Chacune des trois couleurs a une signification, mais les historiens ne sont pas tous d’accord. Le bleu et le rouge représenteraient la ville de Paris, et le blanc la monarchie. Le drapeau est devenu symbole de patriotisme.

Déroulement de la séquence

 1/ Recueil des représentations

  • Savez-vous qui est Marianne ?
  • Où avez-vous l’habitude de la voir ?
  • Savez-vous ce qu’elle symbolise ?
  • Qu’appelle –t-on drapeau tricolore ? (l’enseignant donne l’explication des 3 couleurs)

2/  Découverte

doc1 : Présentation des œuvres d’art mettant en scène Marianne et le drapeau national (projection pdf)

  • Pour chaque tableau présenté, l’enseignant lit le nom du tableau et le nom du peintre.

Il demande aux élèves de décrire ce qu’ils voient et de donner leur avis sur l’œuvre.

  • L’enseignant donne quelques informations sur le tableau ( cf document d’accompagnement).

     3/  Fiche d’exercices élèves

  • A l’aide du document présentant deux tableaux mettant en scène la Marianne et deux tableaux mettant en scène le drapeau national, lire et répondre aux questions.
  • Correction collective et explications par le maître.

Prolongement : En art plastique, on peut proposer un travail autour du drapeau tricolore

ex : sur une grande affiche, diviser en 3 parties et coller toute sortes d’objets bleus, blanc ou rouge dans les cases. Cela permettra de créer une œuvre originale et contemporaine.

Exercices

« La mémoire » 1948  Par René Magritte

«  La liberté guidant le peuple » 1830 Par Eugène Delacroix

«  La rue Montorgueil » 1878 Par Claude Monnet

« Le 14 juillet » 1914 Par Fernand Léger

1/ Relie le nom de l’artiste à son œuvre.

2/ Quel artiste a peint un tableau cubiste ?

3/ Quel artiste a peint un tableau surréaliste ?

4/ Le tableau d’Eugène Delacroix symbolise :

š la fin de la guerre                     š la liberté                         š la solidarité

5/ Que représente le tableau de Claude Monnet?

6/ Voici Marianne, imagine un décor à la manière de Magritte.

Document d’accompagnement

« La mémoire » de Magritte

Magritte est un peintre belge surréaliste

La mémoire de René Magritte a été peinte en 1938. le lieu d’exposition actuel ; Menil Collection, Houston

La mémoire de René Magritte, est la fin d’une longue série concernant la Seconde Guerre Mondiale, où figure la Marianne dans chacun d’eux mais avec un décor différent, tout en conservant certains éléments importants.

Tous témoignent d’événements survenus en France pendant cette période de la vie de Magritte.

« La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix

La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d’Eugène Delacroix réalisée en 1830, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses qui s’est passée en 1830. Présentée au public au Salon de Paris de 1831 sous le titre Scènes de barricades, l’œuvre est ensuite exposée au musée du Luxembourg à partir de 1863 puis transférée au musée du Louvre en 1874 où elle fut l’une des œuvres les plus fréquentées.

Par son aspect allégorique et sa portée politique, elle a été fréquemment choisie comme symbole de la République française ou de la démocratie.

La scène se passe à Paris, comme l’indiquent les tours de la cathédrale Notre-Dame qui émergent des fumées au dernier plan. Une foule d’émeutiers franchissent une barricade.

Au premier plan, associés aux matériaux–- pavés et poutres – que forment cette barricade, les corps de soldats morts apparaissent tordus et comme désarticulés. L’un gît nu. Un ouvrier ou un paysan blessé, foulard noué sur la tête, émerge des décombres, le corps et le regard tendus vers une femme du peuple, coiffée d’un bonnet phrygien dont s’échappent des boucles. Celle-ci est représentée en pied et occupe de fait la place principale. Elle brandit par la hampe un drapeau tricolore. Sa poitrine est en partie découverte.

On distingue quatre autres personnages aux abords de la barricade : deux enfants des rues – l’un coiffé d’un béret brandissant des pistolets de cavalerie, la bouche ouverte sur un cri, l’autre coiffé d’un bonnet de police s’agrippant au pavé – un homme coiffé d’un haut-de-forme (qui laisse penser que c’est un bourgeois) mais portant le pantalon et la ceinture des ouvriers, les genoux sur la barricade, et un ouvrier portant un béret, un sabre briquet à la main et sa banderole sur l’épaule.

Derrière, on peut voir un élève de l’École polytechnique portant le traditionnel bicorne. Les principaux protagonistes s’inscrivent dans un triangle dont le sommet est le drapeau. Les couleurs dominantes sont le bleu, le blanc et le rouge qui émergent des teintes grises et marron. La lumière semble provenir de l’arrière-plan et la femme s’avance vers nous en contre-jour.

La Marianne de Guillotin

Cette création très actuelle illustre la République du 21e siècle. A l’image de la France d’aujourd’hui : douce et volontaire, sans parti pris et toujours généreuse, cette Marianne trouvera sa place dans tous les lieux de la République.

Caractéristiques :
Marianne en plâtre blanc ou en résine pour les salles de mariage

«  La rue de Montorgueil » de Claude Monnet
La Rue Montorgueil est un tableau réalisé par le peintre impressionniste Claude Monet le 30 juin 1878, à l’occasion de la fête nationale1 et de la clôture de l’Exposition universelle. Les couleurs vives, la profusion de drapeaux français, font ressortir avec force l’atmosphère festive de cette journée.

La toile est à rapprocher de La Rue Mosnier aux drapeaux, un tableau d’Édouard Manet beaucoup plus mélancolique mais réalisé sur le même sujet et le même jour. Les deux œuvres relèvent du thème artistique alors commun de la rue pavoisée.

Monet réalise ce tableau alors qu’il flânait à Paris à la recherche de motifs à peindre. Il montre l’attirance du peintre pour les drapeaux flottant au vent.

«  14 juillet à Paris inachevé » de Vincent Van Gogh

La célébration du drapeau et de la fête nationale constitue pour la peinture impressionniste un sujet qui mêle deux de exigences sociales et esthétiques : la proximité de l’œuvre avec la rue et le peuple ; les jeux optiques et chromatiques. Le jeune Van Gogh (1853-1890) sacrifie à ce lieu commun artistique dans ce 14 juillet à Paris inachevé.

« La Rue pavoisée » Raoul Dufy

En 1904, le peintre havrais sillonne la Normandie, ses stations balnéaires et ses villes avec son camarade Marquet, pour saisir des instants de la vie des rues. Il représente à plus d’une reprise la fête patriotique dans un contexte urbain, comme sur cette toile montrant une rue du Havre le 14 juillet. Les couleurs aplaties suggèrent une atmosphère de fête. Le jeune et éphémère fauviste utilise le drapeau pour rendre la vibration festive qui se dégage de la ville

« Le 14 juillet » de Fernand Leger

La Première Guerre mondiale influence cependant nombre de peintres. Chantre du cubisme, d’une approche théorique et géométrique de la ville, Fernand Leger (1881-1955) représente le 14 juillet avec une violence mécanique (les lignes verticales tricolores qui surgissent de structures indistinctes), rendue oppressante par l’absence de perspective et la densité des formes. Représentant la dernière fête nationale avant la mobilisation du 1er aout 1914, cette toile semble annoncer la brutalité industrielle de la guerre à venir, qui va se nourrir du cubisme (le camouflage) et dans laquelle l’artiste va approfondir sa vision mécaniste et déshumanisée du monde.

 



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