Un monde de migrants – 4ème – Exercices avec les corrigés – PDF à imprimer

Exercices avec les corrigés en géographie pour la 4ème : Un monde de migrants

Thème 2 : Les mobilités humaines transnationales

Exercice 1 : Maîtriser le vocabulaire disciplinaire

Cochez la bonne réponse :
1. Qu’est-ce qu’un migrant ?
 Une personne qui s’installe dans un pays autre que le sien
 Une personne qui fuit la guerre
 Une personne qui s’installe légalement dans un pays autre que le sien

2. Qu’est-ce qu’un réfugié ?
 Un migrant clandestin
 Un migrant économique
 Un migrant qui craint pour sa sécurité dans son pays d’origine

3. Quel texte international créé le statut de réfugié et impose aux États de les protéger ?
 La Convention de Madrid
 La Convention de Schengen
 La Convention de Genève

4. Comment appelle-t-on les personnes qui facilitent le trajet des migrants illégaux moyennant finance ?
 Des transporteurs
 Des passeurs
 Des transmetteurs

5. Quel papier officiel permet à un migrant de rester légalement dans un pays autre que le sien durant plus de six mois ?
 Un passeport
 Un titre de séjour
 Un visa

6. Quelle instance internationale a été créée par l’ONU pour venir en aide aux migrants et réfugiés ?
 L’UNESCO
 Le HCR
 L’UNICEF

7. Parmi ces associations, laquelle vient spécifiquement en aide aux étrangers sur le sol français ?
 La CIMADE
 Médecins sans frontières
 Les Restos du cœur

8. Quelle catégorie de réfugié n’est pas nommé dans la Convention de Genève ?
 Les réfugiés climatiques
 Les réfugiés fuyant un pays en guerre
 Les réfugiés mineurs

9. Que signifie « diaspora » ?
 Le montant des devises envoyées par les migrants dans le pays d’origine.
 La dispersion d’une communauté à travers le monde.
 L’accueil des migrants

Exercice 2 : Une nouvelle catégorie de migrants : les réfugiés climatiques

Les réfugiés climatiques quittent leur domicile pour une raison liée au changement climatique. Ex : montée des eaux, catastrophe naturelle. Prenons l’exemple des îles Kiribati, dans l’océan Pacifique. Ces îles subissent la montée des eaux liée au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Elles comptent aujourd’hui 110 000 habitants sur une surface totale de 726 km².

« La grande majorité des ménages des Kiribati (94 %), ont déjà subi une hausse du niveau de la mer, l’intrusion de l’eau salée et la sécheresse. Pire : plus de 70 % des ménages estiment que les membres de leur famille devront émigrer si ces impacts s’aggravent et menacent les productions vivrières, souligne une étude de l’Université des Nations unies (UNU), présentée ce 2 décembre dans le cadre de la COP 21. Or, seulement 26 % des ménages de ces îles du Pacifique disposent des moyens financiers pouvant supporter une migration.

Les migrations se font aussi à l’intérieur d’un même archipel. Aux Kiribati, qui compte 33 atolls, ces mouvements sont cinq fois plus importants que les migrations internationales pour l’instant.

« Ces mouvements internes posent problème. Les migrations vers d’autres îles peuvent entraîner une surpopulation et représenter une pression supplémentaire sur les ressources en eau douce, mais aussi en termes d’emplois », estime Koko Warner. Et ces pressions se surajouteront à celles causées par la pression démographique. La population devrait en effet croître de 70 % sur l’archipel des Kiribati et de 22 % à Tuvalu d’ici le milieu du siècle. »

Sophie Fabrégat, « Dans le Pacifique, les migrations climatiques doivent être organisées », actu environnement.com

1. Présentez les caractéristiques de ce territoire.

2. Quel impact le réchauffement climatique a-t-il sur les îles Kiribati ?

3. Comment réagissent les habitants ?

4. Quelles sont les prévisions démographiques ? Quelles peuvent en être les conséquences ?

5. L’IDH (Indice de Développement Humain) des îles Kiribati est de 0,63 points en 2019, ce qui les place à la 134e place sur 189. Que pouvez-vous en déduire sur les possibilités qu’ont les habitants de s’adapter à ces catastrophes climatiques ?

Exercice 3 : Comprendre la diaspora

1. Rappelez ce que signifie « diaspora »

« Les liens entre l’entreprise et la famille sont très étroits : “qui veut fonder une entreprise fonde une famille”. Initialement, on se situe à l’échelle du restaurant, de la boutique, de la petite entreprise. L’ordre hiérarchique est très déterminé par les liens familiaux : le père, puis les fils et frères aînés du père, puis le fils aîné du frère du père, etc.
[…]
Ensuite, les associations jouent un rôle fondamental. Les associations de type clanique regroupent tous les migrants d’une même localité ayant le même nom : il y a environ 300 millions de familles en Chine mais seulement 3000 patronymes qui renvoient chacun à un ancêtre commun ! On assiste aujourd’hui à la multiplication des associations professionnelles, culturelles, de loisir ».

Géoconfluences, « La diaspora chinoise : un fait géopolitique, économique et culturel », 10 avril 2003.

Document : La diaspora chinoise (source : Géoconfluences)

2. Présentez les deux documents

3. A combien de personnes au total est estimée la diaspora chinoise ?

4. Quels sont les 2 pays qui accueillent le plus de migrants chinois ? Que pouvez-vous en déduire ?

5. Quels sont les autres pays qui accueillent le plus de migrants chinois ? Pourquoi selon vous ?

6. D’après l’article, quel semble être le motif principal de migration de la diaspora chinoise ?

7. Par quels moyens la diaspora s’organise-t-elle dans les pays d’accueil ?

Exercice 4 : Étude de cas : Les réfugiés en Afghanistan

1. Rappelez ce qu’est un réfugié

Document 1 :

Source : Le Monde (2021)

Document 2 :

« L’Afghanistan est en proie à une crise humanitaire, aux violences et à l’insécurité, ce qui a entraîné encore davantage de souffrances et de déplacements forcés au sein du pays pour des milliers d’Afghans.
Plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis début 2021 – et le nombre de personnes forcées de fuir continue d’augmenter. Cette toute dernière vague de violences en 2021 est un nouveau coup dur pour les Afghans, qui ont déjà subi plus de 40 ans de conflits, de catastrophes naturelles, de pauvreté chronique et d’insécurité alimentaire. Les Afghans comptent parmi les plus importantes populations réfugiées au monde. Environ 90% des réfugiés afghans sont accueillis dans les pays voisins, l’Iran et le Pakistan, avec plus de 2,2 millions de personnes enregistrées dans ces deux pays. Par ailleurs, trois millions de personnes étaient déjà déplacées à l’intérieur du pays avant que de nouveaux combats n’éclatent cette année. »
Tiré de « Urgence Afghanistan », UNHCR.org

Document 3 :

« Pour François Gemenne, chercheur à l’université de Liège et spécialiste des migrations, l’organisation de l’accueil est indispensable : « Il ne faut pas laisser les Afghans se jeter sur les routes de l’asile, mais [il faut] mettre en place un système de réinstallation à visée humanitaire qui permette aux Afghans souhaitant fuir le régime de le faire par des voies légales et sécurisées. Des pays se sont déjà portés candidats, comme le Canada ou le Royaume-Uni notamment, qui ont annoncé être prêts à accueillir un certain quota de réfugiés. »
En France, c’est l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui s’occupe de l’instruction des demandes d’asile et de l’attribution du statut de réfugié ou de bénéficiaires de la protection subsidiaire (accordée aux personnes ne pouvant bénéficier du statut de réfugié mais qui risquent de subir des atteintes graves dans leur pays : peine de mort, torture, traitements inhumains, violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé, etc.).
La communauté des réfugiés afghans en France est très jeune et très masculine, avec un ratio hommes-femmes extrêmement déséquilibré : 12,5 % de femmes et une moyenne d’âge de l’ensemble de 27,2 ans. Comme l’explique au Monde Gérard Sadik, la migration jusqu’en Europe se fait principalement par la route et est le fait « de jeunes majoritairement non diplômés qui ont travaillé au gré des opportunités s’offrant à eux dans les pays traversés ». Il rappelle aussi que ces jeunes hommes sont « particulièrement fragiles, en raison des situations traumatiques rencontrées dans leur pays d’origine ou en migration, et à cause d’une forte précarité économique » et qu’ils « rentrent peu dans les dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile et s’installent dans les campements de migrants fréquemment évacués, en Ile-de-France par exemple ».
Le Monde, Romain Imbach, « Qui sont les millions de réfugiés afghans, en France et dans le monde ? », 31 août 2021

2. Quelles sont les causes de la migration d’une partie de la population afghane ? Est-ce un phénomène récent ?
3. Quels sont les pays qui accueillent le plus de réfugiés afghans ? Comme l’expliquez-vous ?
4. Qui s’occupe de délivrer le statut de réfugié en France ?
5. D’après le document 3, qui sont les migrants afghans ?
6. Dans le document 1, le chercheur François Gemenne dit : « Il ne faut pas laisser les Afghans se jeter sur les routes de l’asile, mais [il faut] mettre en place un système de réinstallation à visée humanitaire qui permette aux Afghans souhaitant fuir le régime de le faire par des voies légales et sécurisées. ». Expliquez cette phrase.

Exercice 5 : Des réactions hostiles dans les pays d’accueil : l’exemple de la frontière entre le Mexique et les États-Unis

Document 1: Plus de 3 000km de frontières

Source : Libération

Plus de 3000 km de frontières séparent les Etats-Unis, un des pays les plus riches de la planète, au Mexique.

Le Mexique est un pays émergent. Une partie de sa population vit dans une grande pauvreté et pense trouver aux Etats-Unis une meilleure situation.

Document 2 : Le mur anti-migrants – Source : La Croix

Document 3: Le mur à Tijuana

Source : Wikipédia

Le mur antimigrant à Tijuana. A droite : le Mexique. A gauche : les Etats-Unis.

Document 4 : Les drames de la migration clandestine

 



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