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Reproduction sexuée – Conditions des milieux de vie – 4ème – Cours – SVT – PDF à imprimer

Reproduction sexuée – Conditions des milieux de vie – 4ème – Cours – SVT – Sciences de la vie et de la Terre

  • Comment les conditions de vie influent-elles sur la reproduction sexuée et sur le devenir des espèces ?
  • Ressources alimentaires et reproduction sexuée
  • L’action négative de l’homme sur la reproduction sexuée
  • Une action positive de l’homme sur la reproduction sexuée des êtres-vivants : la lutte biologique

Chez certaines espèces animales et végétales, la reproduction sexuée suit le rythme des saisons. Cette reproduction est influencée par les conditions climatiques et les ressources disponibles dans le milieu. Elle peut également être influencée par les activités humaines.

I. Les conditions du milieu de vie, influent sur la reproduction sexuée et le devenir d’une espèce.

Définitions :

Ressources du milieu : aliments disponibles dans l’environnement.

Pérennité : état de ce qui dure.
Pesticides : produits utilisés pour détruire les animaux et végétaux nuisibles aux cultures.
Herbicide : produit chimique utilisé pour détruire les plantes nuisibles aux cultures.
Insecticide : produit chimique utilisé pour détruire les insectes nuisibles aux cultures.

Jachère : champ ou parcelle laissée volontairement sans culture.
Fécondité : nombre d’œufs ou de petit par femelle.

Gestation : état d’une femelle portant des embryons.

Maturité sexuelle : âge à partir duquel un individu devient apte à se reproduire.

Les conditions du milieu influent sur la reproduction sexuée, ainsi que sur le devenir d’une espèce. Dans la garrigue provençale par exemple, cohabitent deux espèces très voisines, le lièvre commun et le lapin de garenne :

Le lapin de garenne se reproduit toute l’année. Les femelles atteignent la maturité sexuelle dès 3 mois et demi, contre 4 pour les mâles. La gestation est de 28 à 33 jours. Une femelle a en moyenne 3 à 5 portées par an, chacune comptant 3 à 12 lapereaux. L’intervalle minimal entre deux portées est de 30 jours.

Le lièvre commun se reproduit toute l’année avec une interruption en octobre – novembre. La femelle peut avoir de 1 à 4 portées annuelles de 3 levrauts en moyenne. La maturité sexuelle du mâle apparaît à 6 mois, celle de la femelle à 7 mois. La gestation dure de 41 à 42 jours.

Ces deux espèces se reproduisent donc en fonction des conditions climatiques du milieu, une se reproduit toute l’année, l’autre fait une pause en automne. Cette reproduction sexuée permet aux espèces de se maintenir dans un milieu, et d’assurer la pérennité des espèces.

Certaines espèces sont ovipares, elles pondent des œufs, d’autres sont vivipares, la cellule œuf se développe à l’intérieur de l’organisme de la femelle.

II. Les ressources alimentaires disponibles, influent sur la reproduction sexuée et le devenir d’une espèce.

Les ressources alimentaires du milieu influent également sur la reproduction sexuée :

La reproduction de la mésange par exemple dépend fortement de la nourriture disponible. En effet, les oisillons sont nourris par leurs parents de chenilles, chenilles qui se nourrissent de jeunes feuilles issues des bourgeons. L’apparition des jeunes feuilles coïncide avec l’arrivée des chenilles et des oisillons.

Mais la destruction de certains milieux de vie ainsi que le réchauffement climatique, sont à l’origine de l’éclosion des chenilles quelques semaines avant celles des oisillons, entraînant une diminution de la survie des oisillons. La nourriture influe dans ce cas sur le devenir d’une espèce.

Chez les chouettes effraies, le nombre d’œufs produits par les femelles et le nombre de nichées croient avec l’augmentation du nombre de proies, les campagnols.

Exemple de liens entre la reproduction sexuée et la disponibilité des ressources alimentaires : Une  baisse des ressources alimentaires pour le Busard cendré dans les milieux céréaliers est établie, en lien avec l’intensification de l’agriculture. Le suivi des densités de Campagnols des champs sur 2 sites du Poitou-Charentes montre en effet une baisse de l’amplitude des cycles de pullulation de ce rongeur.

 

III. L’Homme et ses activités influent sur la reproduction des espèces et le devenir d’une espèce.

1. Conséquence des activités humaines

Il y a très peu d’endroits sur la terre où l’homme ne soit présent ! Cette présence peut également influer sur la reproduction sexuée, et ainsi porter atteinte à la biodiversité.

Par certaines actions, comme la pollution, l’utilisation de polluants (DDT et œuf de faucon…) qui s’accumulent dans les chaines alimentaires, l’Homme peut porter atteinte à la reproduction sexuée des êtres vivants.

C’est également le cas lorsqu’il introduit, dans le milieu, de nouvelles espèces dont le développement peut nuire à celles déjà présentes (puffins et griffes de sorcière…),

 

Ajouter à cela les aménagements irréfléchis et les modifications de milieux de vie qui entraînent la disparition de certaines espèces animales et végétales, parfois de façon irréversible.

L’homme tente de modifier ses comportements et de sensibiliser les populations à la protection de la biodiversité.

Il met ainsi en place des campagnes de sensibilisation, et crée des espaces naturels protégés où les végétaux et les animaux pourront se reproduire et pérenniser leur espèce.

2. L’Homme préserve la biodiversité :

Biodiversité : nombre total d’espèces vivantes présentes dans un milieu.

En France, grâce à la création de parcs naturels nationaux et régionaux, diverses actions, comme l’élaboration d’îlot de nidification (balbuzard) ou l’exploitation agricole raisonnée (lutte biologique, jachère fleuries), permettent de préserver, voire de recréer une biodiversité. L’Homme favorise de cette manière le maintien des espèces dans leur milieu.

 

Extinction d’une espèce par manque d’individus reproducteurs

Pourquoi le balbuzard a été en voie d’extinction ?

  • Son alimentation s’est raréfiée (moins de troupeaux dans les alpages donc moins de carcasses) et sa reproduction est de plus en plus difficile en raison des activités de plein air et des constructions dans leurs aires de nidification.
  • Pour qu’une espèce se maintienne dans son milieu de vie, le nombre d’individus reproducteurs doit être suffisant

Conclusion :

  • La reproduction sexuée permet aux espèces de se maintenir dans un milieu.
  • Les ressources alimentaires du milieu influent sur la reproduction sexuée.
  • L’Homme peut aussi influer sur la reproduction sexuée, et ainsi porter atteinte ou préserver ou recréer une biodiversité.

 



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