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Evolution du système de production et ses conséquences sociales – 3ème – Cours – PDF à imprimer

L’évolution du système de production et ses conséquences sociales – 3ème – Cours

  • Comment les changements techniques intervenus depuis le XXe siècle ont-ils fait évoluer les systèmes de production ?
  • Quelles conséquences ces évolutions ont-elles sur les populations actives ?
  • Comment les entreprises comme Peugeot illustrent-elles l’évolution du système de production durant le XXe siècle ?
  • Comment des villes comme Marseille reflètent-elles la grande diversité des migrations de travail vers la France tout au long du XXe siècle ?

Je me repère dans l’espace et dans le temps

Depuis le XXe siècle, les pays industrialisés connaissent une grande période de développement économique et d’avancées technologiques. Les systèmes de production évoluent : la fabrique et l’atelier des siècles précédents deviennent des usines organisées selon des méthodes scientifiques. La structure des entreprises change : à côté des entreprises individuelles et familiales se développent des groupes nationaux et internationaux  ces évolutions entraînent des migrations de travail et modifient les populations actives

Définitions :

Capital : ensemble des biens (terres, bâtiments, usines, machines, argent) destinés à la production de marchandises.

Nationalisation : acquisition par l’Etat d’une entreprise privée.

Electrométallurgie : secteur de l’industrie qui transforme les minerais et matériaux grâce à l’énergie électrique.

Système de production : combinaison des moyens humains, des méthodes et des instruments de travail, qui permet de produire un bien ou un service.

Immigré : personne ayant quitté son pays d’origine pour s’installer et vivre dans un autre pays.

Fordisme : méthode de gestion imaginée par Henry Ford, visant à diviser le travail, à le rationaliser, tout en améliorant le salaire des ouvriers.

Organisation scientifique du travail (OST): méthode d’organisation du travail qui vise à accélérer la vitesse de production en divisant le travail en un grand nombre de tâches, qui doivent être chronométrées.

Population active : population en âge de travailler, qu’elle ait ou un emploi.

Toyotisme : organisation de la production, adoptée par l’entreprise Toyota, qui recherche la qualité et l’efficacité, en appliquant le principe « 5 zéros » (0 défaut, 0 panne, 0 papier, 0 stock, 0 délai).

  1. Travailler et produire au XXe siècle
  2. L’évolution des systèmes productifs au XXe siècle

Au cours du XXe siècle, le capitalisme engendre une croissance de long terme et la mondialisation de l’économie et cela malgré les diverses crises connues en cette période. Ainsi les systèmes de production évoluent de plus en plus : les petites fabriques et ateliers dominants au XIX e siècle, sont remplacés par des chaînes de production inspirées par les principes de l’organisation scientifique du travail et du fordisme. Le but est de produire d’avantage, une bonne qualité, mieux et plus rapidement possible. A partir des années 1970, le développement des systèmes de production explose, ils s’acheminent vers plus de souplesse et de qualité sur le modèle du toyotisme.

 

En même temps que le développement des systèmes de production, les structures des entreprise évoluent pour être plus performantes, ouvertes et capables d’accueillir les nouvelles chaînes de production. Au début du siècle, ce sont les entreprises familiales qui sont les plus dominantes. Elles se caractérisent par une possession familiale du capital de l’entreprise, par un lieu de production unique (généralement là où vit la famille), et par une transmission d’une génération à une autre. Avec la mondialisation et l’évolution technique, les entreprises prennent de l’ampleur en s’agrandissant, s’adaptent et deviennent des firmes nationales ou transnationales,  tandis que d’autres disparaissent.

 

  1. La transformation des populations

Suite aux développements techniques et la modernisation des instruments de production agricole par la mécanisation, les paysans quittent les campagnes (exode rural) pour devenir ouvriers. Le nombre d’ouvriers augmente jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, en particulier les OS (ouvriers spécialisés) peu qualifiés. A partir des années 1970,  le secteur des services occupe une place grandissante dans les économies développées. Les emplois se font majoritairement dans le secteur tertiaire (administration, finances, services, éducation, etc.). Ils requièrent plus de qualification et sont mieux payés. Le travail des femmes s’est développé. Grâce à des études plus longues et l’accès aux postes importants, les femmes font désormais partie intégrante de la population active, ainsi la population active s’accroît.

Les économies développées attirent des migrants venus chercher du travail et de meilleures conditions de vie. Ces immigrés travaillent majoritairement dans les industries et l’agriculture et s’intègrent durablement aux populations active.

La France est l’un des plus grand pays d’immigrés au monde depuis la seconde révolution industrielle. Les  raisons de cette immigration sont :

Elle fournit des emplois et elle a besoin d’une immigration de travailleurs.

Elle est un pays d’accueil pour les exilés fuyant les persécutions.

La puissance économique de la France.

Son histoire avec ses colonies.

En France, l’immigration s’est considérablement accrue au XXe siècle :

Années 1920 et 1930 : une immigration Européenne (Polonais, Italiens, Espagnols, Belges) pour fournir de la main d’œuvre à l’industrie. Cette immigration est freinée par la montée de la xénophobie pendant la seconde guerre mondiale.

Trente glorieuses : une immigration de travail pour fournir de la main d’œuvre pendant cette forte période de croissance (majoritairement des Maghrébins, Portugais et Africains).

A partir de 1975 : l’immigration est freinée.

 



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